Randonnée littéraire

Réservations :

Réservations téléphoniques 06 75 04 38 63 ou par mail : christian-aubert@wanadoo.fr en précisant la date, le thème, votre nom et le nombre de personnes (adultes, enfants et juniors).

NB : nous nous adapterons aux conditions météo. L’accompagnateur en montagne reste seul juge du programme qu’il peut modifier ou annuler.

Tarifs engagements :

Acompte à la réservation et paiement du solde sur place.

(Règlement possible en espèces ou chèque). Pas de CB

Engagement

- 1/2 journée : 145 € pour groupe constitué jusqu'à 15 pers. maxi

- Journée :       250 € pour groupe constitué jusqu'à 12 pers. maxi

Emilie Carles, femme de convictions

Née en 1900 dans un petit village des Hautes-Alpes, Émilie Carles est la seule, des six enfants de sa famille, à poursuivre ses études. Et à quel prix ! Pas question, chez ces paysans obligés de travailler d'arrache-pied pour survivre, de se passer d'une paire de bras valides… A Val des Prés plane le souvenir d’Emilie Carles, institutrice, écrivain et militante pacifiste…Un destin que nous revivrons ensemble.

Emmontagner aux cabanes de l’Alpe

Il existe encore de nos jours, sur la commune du Monêtier les Bains, plus de dix hameaux d’alpage, certains en ruine, occupés autrefois pendant la saison estivale par les habitants de la commune. C’était entre le 18 et le 24 juin que les Lauzetins (habitant du Lauzet) « se meyré » aux cabanes de l’Alpe pour en descendre un ou deux jours avant le grande foire au bétail le 13 octobre à Briançon. Plongeons nous en 1920 pour aller faire montagne l’été à l’Alpe du Lauzet en compagnie de la famille Moutard.

La Folie de Etienne-Louis Faure

Fils de Nicolas Faure, notaire royal à Briançon, Etienne-Louis commence le nouvel an XII, du calendrier révolutionnaire, en devenant propriétaire du mas du Lauzin. En moins de 10 mois, une belle maison de ferme et ses bâtiments utilitaires sont construits en pleine nature. La bergerie est alors à la mode et le grand bourgeois va se transformer un berger alpin.

Comment le patrimoine de ce génial créateur nous est parvenu à peu près intact plus de deux cents ans plus tard ?

Mine de rien ? Nullement !

Ils ont eu de la veine les frères Blanchard de découvrir du charbon dans la cave de leur chalet d'alpage aux Eduits au-dessus de l'envers de Chantemerle. Ils acquièrent la concession en 1860. Elle est rachetée par les frères chancel, propriétaire de l'usine de la shappe, pour chauffer l'eau qui servait au lavage des cocons. Sa production, de qualité supérieure, produisait de l'anthracite notamment en blocs. De nos jours, quelques vestiges de surface subsistent que nous pourrons découvrir ensemble.

Le refuge Napoléon

Tout commence dans le testament de Napoléon I en 1821, qui souhaite léguer une partie de sa fortune à certaines régions de France. En 1853, 32 ans plus tard, un legs de 50 000 francs au département des Hautes Alpes permet la réalisation de six refuges Napoléon, entre 1856 et 1858, en souvenirs des deux empereurs, l’oncle et le neveu, Napoléon I et Napoléon III. De nos jours trois seulement ont résisté à l’épreuve du temps dont celui de l’Izoard. Une belle page d’histoire racontée entre alpages de Péméant et Bois de la Ravée.

La chaine des forts du 18ème siècle

 1713. La dernière guerre de Louis XIV se termine par la signature du Traité d’Utrech. La frontière est ramenée au col du Montgenèvre, Briançon passe en première ligne. Il faut fermer le verrou Briançonnais, sur sa rive gauche, à une armée d’invasion. Cet extraordinaire chantier est réalisé en quinze ans. Durant notre randonnée, nous imaginerons, documents à l’appui, les efforts en milliers d’hommes et en millions de livres (monnaie de l’époque) pour mener à bien cette entreprise.

Alpages, terres de l’été

Autrefois, la haute vallée de la Clarée était parcourue au cours de la saison d’été en deux étapes par les Névachais. Chaque famille possédait plusieurs chalets (montagnes et montagnettes) occupés au cours de la saison, selon la maturation des récoltes. Le temps d’une journée, nous cheminerons, le long de sentiers muletiers, d’hameau d’estive en hameau d’estive à la découverte d’un habitat traditionnel, dit « d’architecture de cueillette » encore merveilleusement conservé.

Le Fort de l’Olive

Au départ du col du Granon, notre but sera le fort « Séré de Rivières » de l’Olive (1881/1882) surplombant de 700 m la vallée de la Clarée. Cette belle randonnée en boucle vous permettra de découvrir toute la richesse et la variété de la faune et de la flore de l’étage alpin tout en profitant de magnifiques points de vues. La visite guidée du fort sera enrichie par les écrits enjoués de Charles Crozat, médecin auxiliaire militaire caserné durant l’hiver 1910/1911 dans ce fort du bout du monde.